Les adresses de contrôle servent à vérifier si, quand et comment un fournisseur de service a produit et envoyé une lettre publicitaire sur commande. De plus, les adresses de contrôle peuvent aussi servir à dépister l’utilisation et/ou la distribution illégale de listes d'adresses.
Si la lettre publicitaire pour la campagne de marketing direct est imprimée, enveloppée et déposée à la poste par un fournisseur de service externe, il est recommandé d’insérer un ou plusieurs adresses de contrôle parmi les adresses à solliciter. De cette façon, c’est facile de prouver par la suite si et, dans l’affirmatif, à quel moment la lettre publicitaire a été produite et envoyée. Par ailleurs, l’exemplaire de contrôle permet aussi de vérifier l’impression et la composition de la lettre publicitaire.
De plus, les adresses de contrôle peuvent aussi servir à dépister l’utilisation et/ou la distribution illégale de listes d'adresses. Ceci a surtout lieu lors de l’utilisation de listes adresses louées. Dans ce cas, l’entreprise qui a loué les adresses n’a généralement le droit d’utiliser les adresses que pour un seul publipostage. Naturellement, l’entreprise peut utiliser, à sa discrétion, les adresses de nouveaux clients qui sont issues de ce publipostage. Par contre, si les autres adresses sont utilisées pour une autre campagne de marketing direct, l’entreprise contrevient aux conditions sous lesquelles les adresses lui ont été louées. Le courtier d’adresses peut facilement prouver cette contravention de l’entreprise à l’aide des adresses de contrôle: Si plus qu’une lettre publicitaire de l’entreprise est livrée chez l’adresse de contrôle, alors l’entreprise a contrevenu aux conditions du contrat de location.
La même méthode peut aussi être utilisée pour protéger toute autre liste d’adresses contre l’abus, par exemple, les données de vos propres clients. Pour pouvoir prouver la distribution illégale des données de clients, elles doivent avoir été utilisées à des fins publicitaires. En principe, les adresses de contrôle ne peuvent pas empêcher ce premier cas d’abus à des fins publicitaires. Si les données distribuées illégalement ne sont pas utilisées à des fins publicitaires, on ne peut pas prouver la distribution des données de cette façon.